L'histoire : Une journée dans les pensées de quelques femmes, mariées et mères de famille, qui habitent une banlieue résidentielle aisée, en Angleterre.

Mon avis : RASANT douxreves
Quel ennui, mais quel ennui ! J'ai trouvé le temps long dès le premier chapitre, consacré à l'orage qui se déchaîne et aux quartiers sur lesquels il pleut. L'idée de suivre l'avancée des nuages sur la ville pour camper le décor était bonne. Mais les descriptions ultra détaillées de bâtiments et de rues rendent l'introduction lente et looooooooooooooooooooooooooooongue... Autre source de bâillements et de déception, les descriptions se poursuivent et jonchent les pages de ce roman. Au début, j'essayais d'y discerner une portée symbolique, métaphorique. Puis, lasse, je les survolais, comme les nuages survolaient la ville (un moment d'inspiration... ). Après avoir lu la moitié du livre et trois portraits de femmes, j'ai abandonné tout espoir. J'ai trouvé les personnages creux, inintéressants, superficiels. En un mot : déprimants. J'ai détesté leur perception grise et poisseuse de leur vie où règnent insatisfaction, frustration, nombrilisme et dramatisation. Aucune étincelle : aucune beauté, aucune grâce, aucune couleur, aucun piquant, aucun humour. Passer d'un livre de sagesse Indienne à ce roman, c'est connaître la chute d'une goutte de pluie : c'est quitter les cieux pour s'écraser dans la boue.

Morceau choisi :

- Puis j'ai tout envoyé promener. C'est là qu'a débuté la relation. J'ai tout laissé tomber. J'ai pensé : je m'en fous. J'ai tourné le dos à Dieu. Et c'est alors qu'Il a finalement pris contact avec moi.

- C'est exactement ce qu'on dit qu'il faut faire avec les hommes, déclara Dinky d'un ton professoral. Apparemment, ça marche à tous les coups.

pluie210

[Livre] Arlington Park, Rachel Cusk

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