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L'Allée des Mots
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10 avril 2009

[Info-Blog] Partie avec les lapins et les cloches...

Ce matin, à 6h, je tourne la clef et prends la route vers une destination d'arcades et de fontaines. J'ignore si j'aurai accès à Internet là-bas. Si ce n'est pas le cas, je répondrai à vos commentaires dès mon retour, le 17 ou le 18 avril.
Les billets sont programmés et paraîtront comme d'habitude, le mercredi et le vendredi.
Bonne promenade et à bientôt !

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Commentaires
E
Suite à la lecture de ton commentaire, je me suis précipitée à la librairie. Je n'y ai trouvé qu'un seul roman de Henri Bosco : "L'enfant et la rivière". Je l'ai lu avec plaisir en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. Je rédigerai un billet dessus qui paraîtra le premier vendredi de septembre. Quelle belle découverte !<br /> Pour changer de sujet... Une carte attend la confirmation de ton adresse pour s'envoler de l'autre côté de l'océan. Peux-tu abréger son attente ? :-))<br /> Belle semaine à toi, cher Uncle ben !
U
Bonjour Estelle<br /> <br /> Ton blog est vaste comme un champ de lavandes ou de coquelicots. Je n'ai pas lu Sylvius mais voici un résumé. J'ai une tendresse pour l'Ane culotte(les Hyacinthe) et le Mas Théotime. Bon week end avec une orangeade, une limonade, un panaché bien blanc ou, soyons fou, un sirop d'orgeat!<br /> <br /> Sylvius a paru pour la première fois en 1948, dans une collection de luxe à tirage limité.<br /> <br /> C'est l'histoire d'un famille tranquille qui vit en Provence, les Mégremut. Famille unie, respectée, charmante, qui sert de guide et de modèle à tout un village. Un Mégremut pourtant, Sylvius, enfreint la tradition et part en voyage. Il se joint à une troupe de misérables comédiens ambulants. La famille le retrouve et fait un pacte avec les comédiens. Sylvius s'en retourne donc docilement. Mais à Noël ,quand il devrait rejoindre les baladins, il s'alite et meurt. Dans cette histoire simple et subtile, on trouve l'essence même de l'art d'Henri Bosco : la poésie, le sens du mystère et du sacré.
E
Quel joie de te rencontrer dans l'Allée des Mots. C'est amusant, je n'avais jamais entendu parler de Henri Bosco (honte sur moi), et voilà que j'entends parler de lui deux fois en moins d'une semaine... Serait-ce un signe ?!<br /> Tu parles très bien de son livre "Un rameau de la nuit", et tu m'as donné envie de le lire... :-)<br /> L'autre livre de cet auteur dont on m'a parlé aussi s'intitule "Sylvius". Le connais-tu ?
U
Hola Estelle<br /> Une petite note de lecture: un jour, si on ne lit plus, il n'y aura plus de livre<br /> Ciao<br /> <br /> J'ai découvert ce recueil de nouvelles par hasard dans une bibliothèque de Toronto. Un mot pour les décrire? Délicatesse. Henri Bosco, avec simplicité, nous raconte des histoires (« Une simple halte »). Il prend son temps. On se laisse bercer : le vent de Provence, le petit Marcellin qui découvre le dessin... Une époque révolue sans doute (nous sommes vers 1920), et alors? Pour un peu, on serait jaloux du narrateur… Sa générosité nous en empêche. On lui dit merci et on emprunte avec lui le vieux sentier entre Grangette et Orgeval… avec un chapeau de soleil.
E
Oui, j'ai vu, je viens d'y répondre :) Merci pour tes bons vœux :)<br /> Bonnes fêtes de Pâques à toi ! Et bonne continuation :)
L'Allée des Mots
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